La mort de Judas, pièce de Paul Claudel

Par Marc de Brebisson

Avec Vianney Mallein

Mise en scène de Vanya Peirani-Vignes

Crédit musique : Ritual Kevin MacLeod 

(incompetech.com), Licensed under Creative Commons: By Attribution 3.0 License

Suivi d’une conversation avec

Eric-Emmanuel Schmitt

La Mort de Judas,

Adaptation scénaristique d’un texte littéraire, La Mort de Judas est un monologue dans lequel l’ironie de Paul Claudel prend le pas sur son lyrisme : de la démesure, de la poésie et de l’humour subtil.

Judas, qui est-il vraiment ? le résistant à l’occupation romaine, l’apôtre préféré-détesté des autres, seulement l’instrument de Dieu ou le traitre absolu ?

Judas seul fasse à son auditoire, en jury expiatoire, nous livre son récit des événements et se défoule en provocations savoureuses avec des ressuscités nostalgiques de leurs tombeaux, des paralytiques regrettant leur béquilles…
les Pharisiens ? Des gens parfaitement polis et bien élevés,
Simon Pierre ? Un jeune chien pleurnichard,
Marie-Madeleine enfin, «une dinde »…

L’intuition de Marc de Brebisson

Il y a 10 ans, ce texte fou surgissait dans notre vie sur l’étalage improbable d’un vide grenier en province ; avec la surprise d’une transgression déraisonnée de Paul Claudel.
Ce texte m’a poursuivi depuis, trouvant de plus en plus de connexions avec ma propre vie au fil des années, devenant une évidence à partager ce récit digressif au public et de déclencher un moment de réflexion sur la trace de Judas aujourd’hui. Qui est-il vraiment ? Seulement l’instrument de Dieu ou la trahison totale… Lui, l’apôtre préféré-détesté des autres.

Notre point de force est de le présenter dans sa contemporanéité, de son temps et du nôtre il est le directeur administratif et financier, l’expert comptable, le directeur marketing d’une «agence de comm’», l’éternel numéro 2 d’une cause qui ne cesse de le décevoir jusqu’à l’ultime trahison. Mais a-t-il vraiment son libre arbitre ou a-t-il été manipulé ?
En cela Judas se rapproche de nous. Nous touchons ici au fondement de la croyance de milliards de femmes et d‘hommes dans le monde. Plus que jamais notre interprétation s’inscrit dans le respect absolu du texte.

Conversation avec Eric-Emmanuel Schmitt, suivi de dédicaces

Dramaturge, novelliste, romancier, réalisateur et comédien franco-belge, Eric-Emmanuel Schmitt a expérimenté à deux reprises une rencontre personnelle avec Dieu. Deux expériences mystiques fortes, deux tournants dans sa vie, deux conversions. L’une en 1988 dans le désert du Hoggar, l’autre à Jérusalem en 2022. Il en fait les récits dans La nuit de feu et le Défi de Jérusalem.  En 2001 son Evangile selon Pilate a été récompensé de plusieurs prix littéraires, avant qu’Eric-Emmanuel reçoive en 2005 le prix Molière du meilleur acteur pour ce même ouvrage.

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