
Détails de l'événement
- mercredi | 7 mai 2025
- 15h00 - 17h00
- Salle Messiaen
Ombres et lumières dans l’Allemagne romantique : Mendelssohn, Schumann, Brahms
Après 1827, année de la mort de Beethoven, les jeunes compositeurs abordèrent les genres de la sonate en référence à ce grand prédécesseur, qui semblait avoir tout dit et obturé les voies possibles de renouvellement. Après son apogée à l’époque classique, puis les sommets schubertiens, la sonate destinée au piano seul sera moins fréquentée par les compositeurs romantiques, mais cela ne nuit pas à sa grande valeur musicale : Mendelssohn composa quatre sonates, avant 1828, Schumann et Brahms, seulement trois, dans la fleur de leurs vingt printemps. La musique de chambre prendra le relais, avec de fort belles sonates pour piano et violon, piano et violoncelle, piano et clarinette, chez ces trois musiciens allemands. Les sonates de Fanny Mendelssohn et Clara Schumann seront également évoquées.
Nous entendrons de forts beaux fleurons de la sonate allemande, animées d’un puissant souffle romantique.
La sonate : naissance et évolution d’un genre majeur
La sonate est à l’origine une pièce « sonnée » sur instruments à cordes ou à vent.
Cette pièce musicale pour un à quatre instruments, en deux à quatre mouvements, fera son miel des inventions du langage musical et des progrès de la facture instrumentale. Elle permettra aux compositeurs d’exprimer leur sensibilité et aux interprètes de montrer leur virtuosité. Elle sera un des représentants majeurs de la musique pure, c’est-à-dire autonome et auto-signifiante, sans référent textuel ou historique comme la musique vocale (chanson, opéra, messe…).
Découvrons ensemble les origines et l’évolution de la sonate, ce qui nous invitera à cheminer en compagnie des plus grands compositeurs, de la période baroque à l’ère romantique.
Avec Pascale Guitton-Lanquest, professeur agrégé et docteur en musicologie.
Participation de 27 euros d’adhésion annuelle / 21 euros la séance