
Détails de l'événement
- vendredi | 7 mars 2025
- 19h30 - 21h15
- Auditorium
Avant-première du film réalisé par Paul de Larminat,
Avec Zsuzsanna Varkonyi et Alain Pochet
D’après le chef d’œuvre de Mgr Vladimir Ghika
Projection suivie d’un échange
En présence de Mgr Philippe Brizard, ancien directeur de l’Œuvre d’Orient et postulateur de la cause de canonisation du Bienheureux Ghika, du réalisateur Paul de Larminat, et de membres de la famille du Bienheureux Ghika.
Un film bouleversant
« La femme adultère », nous voici transportés au cœur d’une scène que nous croyons connaître, et dont nous découvrons toute la profondeur. Le sens du sacrifice du Christ se révèle, s’éclaire et nous saisit d’une émotion à la fois divine et profondément humaine. On en ressort complètement retourné par une révélation qu’on ne pourra plus oublier…
« Que Celui qui est sans péché lui jette la première pierre.
[…] je ne te condamne pas, va, et désormais ne pèche plus ».
Libérée par le Christ, sauvée dans sa chair et dans son âme, la femme repart. Et c’est tout ?
Que s’est-il vraiment passé ? Comment ? Pourquoi ?
Et après ? Que devient-on après ? Après avoir été pardonné ?
Que devient-on quand on est « la première pardonnée de la vie nouvelle » ?
Autant de questions en forme de mystères, médités par la plume inspirée de Vladimir Ghika.
Bienheureux Mgr Vladimir Ghika, Prince, prêtre, martyr
Descendant d’une ancienne famille régnante d’Europe Centrale, né en 1873 à Constantinople, Vladimir Ghika est baptisé dans l’Église orthodoxe. Envoyé tout jeune en France pour ses études, il choisit d’entrer dans l’Église catholique romaine. Sa vie, toute consacrée à Dieu, se déploie en mille facettes. Citoyen de la grande Europe, il travaille sans relâche à l’union entre l’Orient et l’Occident, entre les cultures et les églises. Diplomate pour le Vatican et fin lettré, ami de Claudel, Maritain, Mounier, Jammes, il vit dans une baraque à Villejuif, pauvre parmi les pauvres, quand il ne voyage pas de par le monde pour fonder des couvents… Il est ordonné prêtre pour le diocèse de Paris à l’âge de 50 ans. C’est en 1931 qu’il écrivit, en français, La Femme Adultère. L’épopée se termine en 1954 dans les geôles roumaines où, jusqu’au bout, il se donne tout entier à ses frères.
Reconnu « martyr en haine de la foi », il est béatifié en 2013.
Ils l’ont vu…
C’est quelque chose d’exceptionnel, qui est appelé à un avenir, à être connu. Je le souhaite, parce que c’est splendide à tous égards … Mgr Jean Legrez, archevêque d’Albi
Je n’entendrai plus l’évangile de la femme adultère comme avant. Un grand merci au réalisateur et aux promoteurs du film ! Arnaud Duban, curé du Saint-Esprit
Tout contribue à ce que le message du Christ touche notre cœur comme une flèche. Un très grand bravo.
Du texte à l’écran
L’association SacréProd œuvre avec ferveur et enthousiasme dans les domaines de la création et de la culture au service de la foi. Une conviction l’anime : en portant les grandes interrogations de l’homme, en portant la folle espérance de l’Évangile, l’art est un formidable moyen de compréhension, de croissance et d’édification de l’humanité.
Paul de Larminat, tour à tour réalisateur, metteur en scène, scénographe, créateur lumière, décorateur… et Martine Loriau, véritable « couteau suisse » : chargée de production, souffleuse, dramaturge, assistante, apporteuse d’idées ou de financements…
Ayant découvert La Femme Adultère en 2008, grâce à des comédiens roumains venus la donner à Paris, ils ont lancé la réalisation de ce film en partenariat avec l’Oeuvre d’Orient, afin de toucher un public plus large et de mieux porter la dramaturgie, toute d’intériorité.