
Détails de l'événement
- 10 avril 2025
- 20h30 - 22h00
Athée, mon frère
Madeleine Delbrêl a un message pour toi
Soirée exceptionnelle avec Brigitte Fossey !
La grande actrice fera revivre sur scène Madeleine Delbrêl. Les feux des projecteurs jetteront un lumière nouvelle sur les écrits de cette chrétienne engagée dans le dialogue avec les non-croyants. C’est dans le creuset de sa vie de missionnaire dans le désert des foules, partageant la vie quotidienne des déshérités spirituels et matériels du XXème siècle, que Madeleine interpelle par la voix de Brigitte Fossey :
Athée, mon frère, Madeleine a un message pour toi !
Poète, mystique avec un cœur d’apôtre, Madeleine Delbrêl nous a laissé un trésor à travers ses écrits emprunts des réalités de sa vie au cœur d’un milieu ouvrier communiste. Le Père Vincent Bedon, auteur de Madeleine Delbrêl Les saintes aventures de la vie de tous les jours a sélectionné les plus belles pages de Madeleine. Il évoquera la spiritualité et les dimensions missionnaires de celle qui a été déclarée vénérable en 2018. Le chemin de sainteté si singulier de Madeleine montre une voie aux chrétiens qui souhaitent vivre pleinement l’aventure de leur baptême en étant engagés dans le monde. Ses écrits d’une richesse et d’une profondeur accessibles de tous, révèlent la plus grande des misère : l’absence de vie spirituelle.
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Madeleine Delbrêl
Après une jeunesse fortement influencée par le milieu athée, elle se convertit le , « éblouie par Dieu », lors d’un passage en l’église Saint-Dominique de Paris.
Changeant de vie, elle s’engage dans le scoutisme et devient assistante sociale à Ivry-sur-Seine, ville communiste de la banlieue ouvrière. Elle décide de vivre chrétienne parmi les athées, au service des gens ordinaires, soulageant leurs misères matérielles et les ouvrant à une vie spirituelle.
Son souhait ? rejoindre les gens dans leur quotidien pour les mener à la joie de la foi
Extrait de La liturgie des sans office
« Le café n’est plus alors un lieu profane,
ce coin de terre qui semblait Vous tourner le dos. […]
En nous, attirez tout a vous…
Attirez le vieux pianiste qui oublie |’endroit où il est et joue pour la seule joie de bien jouer.
La violoniste, qui nous méprise, et vend chaque coup d’archet,
Le guitariste et l’accordéoniste qui font de la musique sans savoir nous aimer.
Attirez cet homme triste, qui nous raconte des histoires soi-disant gaies.
Attirez le buveur qui descend en tanguant l’escalier du premier étage.
Attirez ces êtres affalés, isolés derrière une table
et qui sont là seulement pour ne pas être ailleurs.
Attirez-les en nous pour qu’ils vous y rencontrent, vous qui seul avez le droit d’avoir pitié. »